Cofely Fabricom : la fierté commence par le terrain

Un article de Liliane Fanello - 15 février 2016

Suite et fin de nos reportages sur les "Grands Prix" 2015. Ex-aequo avec la SNCB, Cofely Fabricom a reçu le Prix du meilleur magazine d’entreprise 2015. Le jury de l’ABCi a ainsi voulu souligner les qualités dynamiques et accrocheuses de ce média interne complètement réinventé en 2014.

Le point de départ : une communication trop « top/down »

Cofely Fabricom avait déjà son magazine d’entreprise quand, en 2013, elle a demandé l’avis des collaborateurs sur celui-ci. Le Département Communications sentait le vent du changement souffler. Le sondage l’a confirmé : le What’s Up ancienne version ne correspondait plus aux attentes des quelque 5.000 travailleurs de la société.  « Ce sondage nous a appris que les questions stratégiques et les longs dossiers intéressaient peu notre personnel, qui aspirait davantage à une mise en valeur des projets et des collègues », raconte Oriane Grégoire, Responsable Publications.

Le défi : 5.000 lecteurs aux 4 coins de la Belgique

Le défi de coller aux attentes était d’autant plus essentiel que What’s Up est l’un des seuls canaux de communication permettant à Cofely Fabricom de toucher tous ses collaborateurs. « 85% de notre personnel est composé de techniciens et de responsables de projet travaillant directement chez nos clients. » Forcément, ce personnel prestant aux quatre coins de la Belgique est plus difficile à toucher. «Le What’s up donc est essentiel pour entretenir le sentiment d’appartenance à la société ! »

La rupture : l’humain au centre

En mars 2014, l’équipe Communications, en collaboration avec Headline Publishing, a complètement revisité le What’s Up. Une mise en page moins formelle, un concept plus rythmé, une attention plus grande portée au visuel, mais aussi une manière différente d’aborder la communication et de traiter les articles. « Nous avons essayé de le centrer davantage sur l’humain de mettre en valeur les projets accomplis. Nous avons aussi voulu le rendre plus accessible, plus concret. » Le jury de l’ABCi a souligné le côté dynamique et accrocheur de What’s Up. « C’est le nerf de la guerre d’un magazine d’entreprise ! », réagit Oriane Grégoire. « Les gens sont sollicités de toutes parts, alors si nous voulons qu’ils nous lisent, il faut qu’ils se sentent concernés. »

Le but ultime : qu’on en parle !

L’ambition du Département Communications est qu’au travers de What’s Up, le lecteur se perçoive comme un maillon essentiel dans les projets de son employeur et soit fier de contribuer à des projets d’envergure ayant souvent un impact élevé dans la vie quotidienne des Belges. Mais le but ultime est que ce magazine puisse être le point de départ d’échanges entre collègues, avec les clients, les amis, la famille… « Les collaborateurs ne se rendent pas compte des 1001 chantiers sur lesquels l’entreprise est active. What’s Up permet d’amorcer des conversations, y compris avec des clients ou de nouveaux collègues potentiels. »  

Leçon n°1 : (ne pas oublier d’) aller sur le terrain  

Si les retours sont jusqu’à présent très bons, la prochaine étape est de lancer une enquête interne pour évaluer le succès des différentes rubriques. C’est une des résolutions 2016. En attendant, Oriane Grégoire tire une leçon des défis relevés au quotidien : « Dans la communication, on a tendance à rester dans un bureau pour rédiger. Pour moi, le défi est d’être le plus proche possible du terrain car cela donne d’autres perspectives.  »


 

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