Nathalie : toujours avide d'apprendre

Un article de l'équipe ABCi - 20 janvier 2018

Nathalie Blanchart a rejoint l'ABCi il y a quelques mois, motivée par la perspective de se perfectionner en communication interne. C'est pour elle un terrain d'action nouveau, bien qu'elle évolue dans le domaine de la communication depuis plus de 20 ans.

Nathalie est responsable de la communication du Conseil économique et social de Wallonie (CESW), qui est l’organisme régional de concertation et de consultation réunissant les représentants des organisations patronales et syndicales. Le CESW, à travers sa mission consultative, est un outil d’aide à la décision du politique ; son siège est situé au Vertbois, à Liège.

En quoi consiste votre métier ?

Ma fonction est très variée puisque je m’occupe de l’ensemble de la communication externe (identité visuelle, site internet, réseaux sociaux, organisation d’événements, relations presse,...) et des publications du CESW (notamment la revue «Wallonie», une publication trimestrielle, dont je suis la rédactrice en chef).

Depuis 2014, je suis également en charge de la communication interne, en collaboration étroite avec la responsable des ressources humaines.

Le «service» communication compte en réalité deux personnes : une assistante administrative, qui a également des compétences de graphiste, et moi-même.

Quel a été votre parcours professionnel ?

Je suis titulaire d’une licence en journalisme et communication (ULB) ainsi que d’un diplôme en sociologie (UCL). Après avoir travaillé dans le secteur associatif et comme journaliste indépendante, j’ai collaboré quelques mois aux services « presse » et « entreprise » de la CSC.

Je suis entrée au Conseil en 1996, après avoir réussi un concours organisé pour l’engagement d’attachés dans les matières socio-économiques. Pendant deux ans, j’ai exercé la fonction de «secrétaire » de commission : j’instruisais les dossiers en matière d’aménagement du territoire, d’environnement, de logement… Mais l’écriture et la communication me manquaient ; avec l’appui de la direction, j’ai commencé par assurer le secrétariat de rédaction de la revue du Conseil («Wallonie»).

Peu à peu, j’ai été associée à la réalisation d’autres publications du Conseil (le rapport d’activité, le folder de présentation, des études socio-économiques,…) mais aussi au développement des nouveaux outils et actions de communication : d’abord le logo, ensuite le premier site internet, l’organisation d’événements, les relations avec la presse, et plus récemment, les réseaux sociaux, …

Avec le recul, je m’aperçois que ma fonction s’est construite de manière progressive et très «naturelle».

Qu’en est-il de la communication interne ?

L’investissement en matière de communication interne est assez récent ; il était pourtant indispensable pour un organisme tel que le CESW, qui compte près de 70 agents et qui évolue dans un contexte où la communication interne prend toute son importance (je pense par exemple à l’analyse des risques psycho-sociaux qui a été menée ou encore à la réorganisation du Conseil vu la réforme de la fonction consultative).

Avec ma collègue des ressources humaines, nous avons suivi une formation en communication interne organisée par l’IHECS Academy ; nous avons ensuite mis en place un groupe de travail interne et développé plusieurs outils comme l’intranet ou encore une newsletter interne mensuelle dénommée «Conseil&Vous».

En 2017, le CESW a chargé une société de consultance d’une mission d’accompagnement et de communication au changement (vu la réforme de la fonction consultative en cours). Cette mission comprenait plusieurs axes, dont un sur la création d’un environnement interne favorable. Quatre groupes de discussion ont été organisés, réunissant plus de 50 membres du personnel.

C’était la toute première fois qu’une démarche de ce type était organisée au Conseil et la participation a été importante. Au départ des propositions du personnel et des recommandations du consultant, un plan d’action «culture interne et management» a été établi et sera mis en œuvre en 2018.

Bien évidemment, bon nombre des axes de ce plan d’action concernent la gestion des ressources humaines du Conseil et dépassent le seul champ de la communication.

Une action que vous avez menée et qui vous rend fière ?

De manière globale, je suis fière de travailler dans le domaine de la communication publique, dont je ne soupçonnais pas l’existence en sortant de mes études. Les institutions publiques ont investi les moyens nécessaires dans la professionnalisation de leur communication.

Je ne soupçonnais pas l’existence de la communication publique en sortant de mes études

Je suis très heureuse d’avoir participé à la mise en place des différents outils de communication du CESW mais aussi d’avoir pu les adapter en fonction des évolutions techniques et des évaluations menées.

Actuellement, nous sommes en pleine réflexion sur l’ensemble de notre stratégie de communication, tant externe qu’interne, suite à la réforme de la fonction consultative que j’ai évoquée. Cette réforme a des conséquences directes non seulement sur l’organisation et le fonctionnement du CESW, mais aussi sur l’ensemble de nos outils de communication.

Même en travaillant dans la même institution depuis 20 ans, je ne m’ennuie jamais, car le métier évolue constamment et ma fonction aussi !

Qu’avez-vous réalisé de plus fou/original en communication interne ?

Même si la communication interne est assez récente, je citerais l’organisation, pour la fête de fin d’année du personnel, d’ateliers culinaires au Centre de compétences «Epicuris», qui a été une expérience positive et originale.

 

Tous les membres du personnel ont mis la main à la pâte pour préparer et même servir le repas

Ce fut un beau moment de convivialité et on s’est régalé des mets préparés ensemble !

Que trouvez-vous difficile en communication en 2018 ?

Le manque de temps pour la réflexion sur les objectifs-mêmes et le sens de la communication…

Avec la multiplication – et la multiplicité – des supports de communication (tant internes qu’externes), le communicateur passe beaucoup de temps à alimenter ceux-ci. Or ce temps est précieux, surtout lorsque l’on est seule non seulement pour assurer le suivi des outils de la communication mais aussi pour définir et porter la stratégie globale.

Une autre difficulté est de parvenir à communiquer très clairement sur des contenus qui peuvent paraître complexes (et qui le sont d’ailleurs), sans pour autant les dénaturer.

Faire comprendre le rôle et la valeur ajoutée d’un organisme comme le nôtre est parfois compliqué, y compris pour les collaborateurs du Conseil ! Nous avons déjà beaucoup travaillé sur cette question et ce n’est certainement pas terminé…

Sur quels sujets de communication interne aimeriez-vous être mieux informée ?

En fait, les thèmes définis par l’ABCi correspondent tout à fait à mes attentes : déontologie, numérisation, analyse des impacts…

Une thématique qui me semble intéressante d’approfondir – et qui a d’ailleurs déjà été abordée – est le suivi des analyses des risques psycho-sociaux.

En tant que membre assez récent de l’ABCi, j’apprécie beaucoup les rencontres et échanges de bonnes pratiques. Les membres viennent d’horizons très variés et disposent d’une solide expérience dans la communication interne, très utile pour ceux qui, comme moi,  «débutent » dans cette fonction. 

La formule «Midi sans tabou» est très sympa car elle permet de se rendre compte que l’on connaît tous des difficultés mais qu’on arrive à les dépasser…


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