Brigitte, l'esprit constructif
Brigitte Jaspard a une longue expérience dans la communication. Membre de l’ABCi depuis quelques années, elle faisait partie, jusqu’il y a peu, de la commission chargée d’examiner les candidatures comme membres de l’ABCi.
Lorsqu’en 2016, il est fait appel aux volontaires pour participer aux travaux sur le code de déontologie de l’association, elle répond immédiatement présente. Si aujourd’hui, le code de déontologie est considéré comme un projet de qualité, on le doit, entre autres, à son esprit constructif ainsi qu’à la pertinence de ses objections tout au long du processus.
Nous vous la présentons en quelques lignes !
En quoi consiste votre métier ? Depuis combien de temps êtes-vous à ce poste et qu’aviez-vous fait avant ?
Je suis responsable du Service Presse et Communication de la CSC. J’occupe ce poste depuis début mars 2017. C’est donc assez neuf pour moi ! Je gère une équipe de neuf collaborateurs aux profils variés : journalistes, spécialistes web, réalisateur, graphiste, … Nos cibles sont principalement externes mais la place de la communication interne est grandissante.
J’ai toujours travaillé dans la communication. J’ai commencé ma carrière chez Médecins Sans Frontières où j’ai occupé différentes fonctions orientées vers la sensibilisation du public belge aux thématiques humanitaires. J’ai ensuite rejoint la Mutualité chrétienne comme chargée de communication puis comme responsable du Service Marketing Communication. Ces sept dernières années, j’ai travaillé en tant que Communications Manager pour TUC RAIL, un bureau d’ingénierie dans le secteur ferroviaire.
Une action que vous avez récemment menée et qui vous rend fière ?
Mon accession au poste que j’occupe depuis quelques mois à la CSC. Je souhaitais revenir dans un secteur, le non-marchand, que j’avais quitté sept ans auparavant. Changer de cap n’est jamais facile. Une fois ma décision prise, il me restait à trouver la fonction dans laquelle je pourrais m’épanouir et continuer à apprendre. Je suis fière de mettre aujourd’hui mes compétences et mon expérience au profit d’une organisation aux valeurs fortes et qui place l’humain au centre de ses préoccupations.
Qu’avez-vous réalisé de plus fou/original en communication interne ?
Faire participer plusieurs centaines de collaborateurs à un atelier de deux heures visant à créer un « domino express », un parcours de plusieurs milliers de pièces de domino en cascade illustrant les valeurs corporate.
Votre participation à l’élaboration du code de déontologie a été aussi un beau défi. Comment avez-vous vécu cette expérience et quelle leçon en tirez-vous ?
L’éthique joue un rôle essentiel dans le travail du communicateur. Elle guide ses choix et définit le champ de ses responsabilités, de ses droits et de ses devoirs.
Lorsque l’ABCi a lancé son appel aux volontaires pour travailler sur son nouveau code, j’y ai vu l’opportunité de me reposer des questions essentielles sur mon propre travail au quotidien.
La méthode itérative et participative pour réécrire le code a été rythmée par des discussions et des échanges très enrichissants. Ce travail collectif a aussi nourri ma propre réflexion individuelle.
Que trouvez-vous difficile en communication interne en 2017 ?
La démultiplication des publics cibles, c’est-à-dire la cohabitation de générations différentes aux codes et aux habitudes diverses, de profils ouvriers et employés, de collaborateurs connectés et non connectés, de cultures et de langues différentes,… La façon dont chacun s’approprie les contenus, les techniques et les supports est très variable, ce qui exige une anticipation et une adaptation constantes alors qu’on tend vers une communication toujours plus personnalisée et donc ciblée. Mais c’est probablement aussi l’un des aspects les plus passionnants de notre métier !
Sur quels sujets de communication interne aimeriez-vous être mieux informée ?
La frontière de plus en plus floue entre la communication interne et la communication externe.
La démultiplication des publics cibles.
La place de la diversité en communication interne.
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Photos © TUC RAIL
